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08/01/2008

Liste de Quitterie Delmas : la vidéo.

Voici une vidéo réalisée après la belle soirée que nous avons passée à Bobigny samedi soir. On y voit Quitterie Delmas et plusieurs de nos colistiers. Les adhérents sont notre force !
 
 
 
Sans aucun rapport, je signale l'excellente note de Démocratie Sans Frontière hier, avec en particulier un long extrait en anglais d'une réflexion d'un journaliste américain sur les caucuses de l'Iowa qui ont vu les victoires d'Obama et de Huckabee (il y a, à mon avis, du face à face Kennedy vs Nixon dans ce duel possible), et un lien vers un article d'un grand patron qui explique que la notation n'est plus efficace dans l'entreprise, constat à mettre en regard avec la tentative de Sarkozy de l'instaurer pour ses ministres.
 
Sans rapport non plus, je signale un test grâce au Petit Grognard, il se trouve que ce test m'a révélé, à moi qui ai été UDF pendant 26 ans, qu'en fait, je suis ... de gauche ... mais une gauche spéciale : une gauche à laquelle ne correspond aucun parti connu. C'est peut-être cela, être au MoDem...

06/01/2008

Quitterie Delmas : café démocrate le jeudi 10.

La courte campagne pour l'élection du Conseil National du Mouvement Démocrate se déroule. C'est dans ce cadre que Quitterie Delmas organise son nouveau (le 8e ?) café démocrate, jeudi 10, au café le "Pavillon Baltard", dans le quartier des Halles.

Les quatorze listes en présence en Île de France vont compliquer le choix des électeurs qui, de toutes façons, seront prévenus au tout dernier moment, puisque les listes ne seront officielles que vendredi 11 au soir, le vote devant avoir lieu les 17, 18 et/ou 19 janvier.

On n'attendra pas de moi que j'en établisse une typologie entièrement neutre, puisque je figure sur celle conduite par Quitterie Delmas. Et cependant, il est difficile de ne pas entreprendre un classement pour tenter d'y voir plus clair.

1 listes départementales (ne comptant des candidats que d'un seul département au lieu des 8) :

Nathalie Boulay-Laurent (présidente provisoire de l'Essonne, candidate sur la liste de l'UMP Serge Dassault à Corbeil)

Chantal Brault (Hauts-de-Seine, première adjointe au maire de Sceaux)

Élisabeth de Fresquet (Paris, conseiller de Paris)

Pierre Le Guérinel (Yvelines, président de feue l'UDF locale)

Jérôme Piton (Val-de-Marne, candidat aux législatives en juin dernier)

Mario Richard (Val-d'Oise, désigné par un vote des adhérents)

Philippe Stevance (Seine-et-Marne)

Philippe Trotin (Hauts-de-Seine, Isabelle Florennes, sa colistière, est candidate à Suresnes) 

La liste de Céline Alléaume, qui ne compte de Franciliens hors Paris que parmi ses premiers noms, pourrait figurer dans cette catégorie.

Il s'agit de listes chargées de garantir une représentation des futurs mouvements départementaux dans le Conseil National.

On voit que, les statuts organisant une place par président de Mouvement Départemental dans le Conseil National, cette idée est étrange. Elle l'est d'autant plus que les mêmes statuts ont entendu que fussent faites des listes régionales, c'est écrit en toutes lettres, il y a donc infraction sinon à la lettre, du moins à l'esprit des statuts.

D'autre part, le faible score qu'elles peuvent recueillir hors de leur aire rend délicate leur viabilité.

S'il y a 3000 votants (sur environ 20000 inscrits), les 3% nécessaires pour faire un élu se monteront à une centaine de voix.

Or il pourrait y en avoir environ 1000 à Paris, comme lors du dernier scrutin interne de l'UDF, et 2000 répartis dans les autres départements, 500 dans les Hauts-de-Seine (qui en compte la moitié de Paris) et un peu plus ou un peu moins de 200 dans les autres départements, ce qui rend très fragile cette stratégie, même si on projette les mêmes proportions de votants sur un corps électoral plus vaste. Dans ces conditions, il y aura des pertes et des listes pour rien.

2 Le cas parisien

Trois listes se partagent la mouvance sarnézienne à Paris :

Céline Alléaume

Élisabeth de Fresquet

Michel Bulté (à noter que le fils d'Élisabeth de Fresquet figure sur la liste de Bulté, élu comme elle du XVe).

On pourrait d'ailleurs rattacher la liste de jeunes à cette mouvance, quoiqu'elle soit en principe (et heureusement) trandépartementale :

Christelle Carcone

3 Inconnu de moi

Edmond Kaméni

4 Île de France en Mouvement

La liste conduite par Jean-Éric Branaa se place dans une mouvance interrégionale, avec l'ambition de composer un vrai courant, quoique Bayrou ait spécifiquement demandé qu'il ne s'en constituât pas.

5 Et enfin, la liste de Quitterie Delmas et des Citoyens démocrates

 

Quitterie Delmas à Bobigny.

Il faut imaginer qu'à Bobigny, on trouve encore des monuments dédiés à Lénine. Il faut aussi imaginer un urbanisme taillé au bulldozer, des tours granitiques, énormes, glaciales. Il faut imaginer que vivent là des gens qui se sentent sans cesse montrés du doigt et qui voudraient que cela cesse.
 
L'un d'eux dit d'ailleurs qu'il se reconnaît en Bayrou, parce que Bayrou, maintenant, "il sait lui aussi ce que c'est que d'être constamment stigmatisé".
 
Je suis arrivé par le métro, la ligne 5, que j'ai prise en changeant à la station parisienne qui porte le beau nom de "république". Et l'un de ceux qui se sont faits le plus applaudir ce soir, c'est celui qui a dit dans un beau français empreint d'un léger accent : "nous sommes tous des enfants de la république". La république, celle qui n'a ni couleur, ni religion, celle qui aime également tous ses enfants.
 
Celui-là, le plus vieux, a prononcé un très joli discours de foi dans la capacité du MoDem à changer les choses. Il a tendu les mains vers les plus jeunes pour leur signifier qu'ils incarnent l'espoir. Et il s'est tourné vers Karima, la cheville ouvrière de la liste de Nadia Falfoul à Bobigny. Il a rappelé que cette fille-là, il l'a connue toute petite, bébé (elle a vingt-trois ans). Il l'a vue s'en sortir, grandir, aller à l'université.
 
Eh oui, elle le confirme : elle étudie l'Histoire pour devenir prof. En se décrivant, elle avoue aussi que son frère est en prison à Villepinte. Elle ne s'en vante pas, ne s'en défend pas. Elle explique le poids du stigmate, la suspicion permanente, les contrôles d'identité, les policiers qui trop souvent nient son statut de Français à part entière.
 
Et je crois entendre de nouveau ce que j'ai déjà entendu le soir où Quitterie alla soutenir Jean-Michel Cadiot et Ali Menzel à Sarcelles, l'engrenage de provocation et de représailles dans lequel des policiers pas malins mettent trop souvent les phalanges.
 
D'autres parlent. L'un note que si Karima doit travailler vingt heures par semaine pour se payer ses études d'Histoire, lui ce sont quatorze heures PAR JOUR qu'il lui a fallu travailler pour devenir autodidacte et cadre supérieur.
 
Un autre encore, responsable associatif, profite de l'arrivée d'Ali Menzel dans la salle pour affirmer que lui-même est persuadé qu'à Villiers-le-Bel (ville d'Ali), "ce n'était pas un accident" (la mort de deux jeunes à moto renversés par des policiers). Et d'ajouter que si son intuition est juste, alors la capacité du système à "couvrir" en quelques heures un tel forfait est effrayante.
 
D'autres s'expriment, un professeur retraité, une employée, qui révèlent l'opacité du système d'habitations publiques à Bobigny, rappellent qu'il n'y a pas si longtemps, il fallait avoir la carte d'"un certain parti" pour avoir quoi que ce fût.
 
Un autre responsable associatif, qui veut être candidat dans une ville voisine (mais avoue certaines difficultés relationnelles avec le MoDem), s'exprime avec autorité pour soutenir Nadia Falfoul et incite ses colistiers à l'accompagner de très près et en grand nombre lorsqu'elle fait campagne dans les rues.
 
D'autres parlent encore, révélant d'autres fiertés, d'autres malheurs.
 
Puis des candidats d'Aulnay-sous-Bois prennent la parole.
 
Puis Pierre Creuzet, élu de Nanterre, l'homme qui a réchappé de la tuerie du conseil municipal de cette ville voici quelques années et qui vint ensuite, le bras en écharpe, dire quelques mots devant le Conseil National de l'UDF à la maison de la Mutualité, Pierre Creuzet, donc, se lance dans un exposé enflammé sur les mairies qu'il faut arracher aux communistes, sur la commodité que représente pour la droite ces "villes-poubelles" où l'on peut déverser indéfiniment les habitants dont on ne veut pas dans les villes voisines.
 
Là mieux qu'ailleurs se prouve la vocation du MoDem non pas à dépasser le clivage droite-gauche, mais à renverser un système de répartition des rôles et des profits où la droite et la gauche sont en fait de connivence.
 
Et Christian Delom, candidat aux municipales de Clamart (et à la législative partielle ces jours-ci), emboîte le pas à Creuzet en fustigeant la corruption qui règne dans ces territoires, le Sarkoland.
 
J'ai oublié de rendre compte, un peu plus tôt dans la soirée, des propos très clairs et très volontaires tenus par la candidate de Bobigny, Nadia Falfoul, qui, du haut de ses vingt-six ans, montre beaucoup de sérieux, d'aplomb et de sens politique.
 
Enfin, Quitterie conclut la soirée en se réjouissant de voir l'élan de rénovation impulsé par Bayrou si bien relayé sur le terrain, par tant d'énergies et d'engagements. Elle affirme sa conviction que là est la promesse de la France de demain.
 
Alors, après encore un long moment de rencontre avec les Balbiniens, commence une réunion des colistiers de Quitterie pour l'élection du Conseil National du MoDem. On échange des informations, on s'émerveille ou s'étonne des QUATORZE listes en présence pour l'Île de France, on fait observer que parmi elles, il y aura beaucoup de casse et que la dispersion des voix les rendra inutiles. Une lourde hypothèque pèse notamment sur ceux qui ont choisi de ne présenter de candidats que par département. Car ils pourraient n'obtenir que très peu d'élus, alors que s'ils avaient respecté l'esprit des statuts, ils en auraient eu plus. On note aussi que le site du MoDem a défiguré la profession de foi et la liste de notre candidature.
 
Reste la question du calendrier, qui demeure en suspens.
 
Puis, après une photo de groupe, nous repartons en métro.
 
Nous ne parvenons pas à comprendre la dispersion des candidatures franciliennes dont le projet est identique. 
 
Décidément, il a les ailes lourdes au décollage, notre Mouvement Démocrate. Mais il ira loin. 

05/01/2008

Scandaleux : l'organisation de l'élection du MoDem en plein conflit d'intérêt !

On ne peut pas être juge et partie.

Si l'on veut être arbitre, il faut renoncer à être candidat.

Dernière minute : le site du Mouvement Démocrate publie les listes de candidatures reçues, dont 14 pour l'Île de France et 3 pour la Bretagne (où je serai attentif à la liste "poussée" par Mme Ollivro, tête de liste municipale à Rennes).

04/01/2008

Liste de Quitterie Delmas : ma profession de foi.

Après 26 ans de militantisme CDS, Force Démocrate, UDF, après avoir été délégué général national des jeunes centristes pendant la campagne présidentielle de Raymond Barre en 1986 et 1987, après avoir été adjoint au maire chargé des sports dans l’arrondissement de Paris qui abrite à la fois Roland Garros, le Parc des Princes et le Stade Jean Bouin, après avoir gagné de nombreux combats électoraux, en avoir perdu plus encore (mais jamais mon âme), après avoir un peu tout fait, tout vu, tout usé, après avoir éprouvé de près aussi l’ingratitude et la sécheresse des structures politiques, j’avais perdu toute foi dans l’action politique.

Quitterie Delmas m’a rendu ma soif d’engagement.
 
(La suite ). 

02/01/2008

Avec Quitterie Delmas, j'accompagne la liste des adhérents démocrates : "Les adhérents sont notre force".

Quitterie Delmas annonce sur son blog le lancement de la liste qu'elle conduit pour l'élection du Conseil National du Mouvement Démocrate. J'y figure en 34e position (en fait premier supléant) et Christophe Bertin, qui laisse souvent des messages enflammés et incisifs sur mon blog, y est 16e. D'autres qui viennent ici, comme Géraldine, y sont aussi. D'autres encore ont marqué leur amitié et leur engagement qui sera plus fort encore pour les municipales.
 
C'est une bonne liste. Elle compte de nombreuses têtes de listes aux municipales en Île de France (notamment deux dans le Sarkoland) et fait une très large place aux militants que les mois derniers ont révélés et qui veulent s'engager. L'équilibre y est donc parfait.
 
Dès mon retour à paris demain soir, je m'attellerai à relayer les propositions de cette liste.
 
Dès à présent, je suis en mesure de dire que j'approuve chaque mot qui y est écrit.
 
2008 s'annonce un grand cru.
 
Je m'engage avec Quitterie, à fond. 

22/12/2007

Conseil National du MoDem : dernière ligne droite avant dépôt des listes.

À l'occasion de la dernière soirée café démocrate de l'année 2007, il a beaucoup été question de l'élection du Conseil National du Modem. Quitterie peaufine sa liste qui comptera des adhérents de tous les départements franciliens, d'un peu tous les âges, d'un peu tous les profils, une liste paritaire comme les statuts l'exigent, comptant des candidats aux municipales, des blogueurs bien sûr, des ex-Verts, des ex-UDF historiques, des MoDem tout simplement, bref, une liste représentative hors des logiques d'appareil.
 
C'est un moment crucial, celui où l'aspiration de nombreux militants à la démocratie rencontre le miroir des réalités.
 
Au passage, Quitterie tacle Cavada qui, tel le serpent, a préparé son honteux départ en cuisinant un à un les membres de l'appareil UDF pour réaliser une sorte d'audit au kärcher, profondément malveillant, le comble haineux de la traîtrise, le tout sous couvert d'une prétendue opération interne pour améliorer les choses. Quand on est un salaud, on ne fait pas dans la dentelle.
 
En revanche, on salue l'attitude d'Olivier Mousson, ex-candidat aux législatives dans le XVIIe arrondissement de Paris, qui s'est éloigné pour protester contre la façon dont tout se passait désormais au MoDem parisien, mais qui n'est allé ni se vendre ni baver, loyal jusqu'au bout, ce qui laisse augurer des retrouvailles. 
 
Et donc c'est maintenant l'instant auquel Cavada s'est dérobé : la préparation du vote. La liste sera déposée au plus tard le 31 décembre. J'y figurerai.

12/12/2007

Élection du conseil national du MoDem : le mystère d'un courriel.

Voici le début de la note que notre excellent ami Farid Taha, l'une des plus fines plumes de la blogosphère MoDem (ou de la "bayrousphère" selon une jolie expression que l'ai lue à propos de Quitterie Delmas), a rédigée après avoir reçu un courriel circulaire émanant ce matin du siège du MoDem, circulaire pour ... lui tout seul, car il est apparemment le seul à l'avoir reçu. Gageons qu'il s'agit de l'hirondelle qui annonce le printemps :
 

Le MoDem est train de se construire avec un calendrier assez "bousculé" en cette période de fin d'année.

L’élection du Conseil National du MoDem conformément à l'article 9 alinéas 2 des statuts, interviendra au décours du mois de Janvier 2008, pour élire dans un cadre régional, 180 membres à la représentation proportionnelle (Listes régionales).

Pour info le scrutin actuel ne concerne pas la fédération des élus qui comportera 60 membres et interviendra probablement plus tard (conseillers régionaux généraux etc...).

Les présidents des bureaux départementaux sont membres de droit du Conseil National.

Le nombre de sièges par région répond à un calcul savant qui m’échappe totalement mais qui donne 5 sièges pour notre région, la Picardie avec ses 3 départements (Oise+ Somme+ Aisne). Pour le reste et par ordre alphabétique on retrouve:

Alsace : 5 titulaires + 3 suppléants
Aquitaine : 9 titulaires + 5 suppléants
Auvergne : 4 titulaires + 2 suppléants
Basse Normandie : 4 titulaires + 2 suppléants
Bourgogne : 4 titulaires +2 suppléants
 
 
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